jeudi 8 décembre 2016

Perspective d'évolution



Je suis infirmière depuis 2012. J'ai travaillé dans une clinique de chirurgie, dans un hôpital et maintenant, je suis dans un établissement médico-social. Depuis l'IFSI, je me donne une perspective d'évolution. Je me donne la possibilité de devenir cadre de santé. Dans un hôpital, le cadre de santé manage les équipes (les plannings !!), a un rôle d'organisation et de formation (cade formateur), avec le médecin chef du service il mène un projet pour le service de soins. C'est un peu la chef des infirmière et aide soignantes. 
Dans mon établissement, le cadre a plusieurs missions : management, projet de l'unité, continuité du projet d'établissement, a aussi un rôle pour parfois assoir une autorité auprès des résidents, rencontre les futurs accueils possibles. 
Ce rôle au sein de mon établissement est très riche et m'intéresse beaucoup. Cela dit, je pense avoir encore le temps avant de me lancer. Mes enfants sont petits et pour devenir cadre, il faut passer un concours et partir un an à l'école. Je pense aussi que pour devenir un bon cadre il faut avoir pas mal d'expérience. Il faut avoir connu le terrain pour comprendre les équipes. 
Je pense que d'avoir une perspective d'évolution est essentiel pour ne pas se lasser dans son métier. 


samedi 3 décembre 2016

Survivre à un bébé atteint de RGO


Il y a trois ans, je devenais maman d'A. notre bébé numéro 1. Remettons-nous dans le contexte, j'avais 27 ans, le mari 34. Nous étions en couple depuis 5 ans. J'étais fraichement diplômée d'état. Tout était rose sur le papier. La grossesse s'est bien passé, l'accouchement génial aussi. 
Deuxième nuit de vie, A. pleure non stop de minuit à 6h, je tâtonne : pas assez mangé? Froid? Besoin d'être rassuré? 
A. est un bébé tendu, hyper éveillé, mais nerveux, toujours en mouvement. Il est très difficile à apaiser. Les premières semaines passent et les nuits/journées se ressemblent : énormément de pleurs inconsolables. Boire son biberon est difficile, il s'endort dessus, 1h-1h30 après avoir bu, il se réveille en hurlant. On lui redonne à boire au début pensant qu'il n'était pas rassasié mais c'est un cercle vicieux. On adopte la couverture miracle vers ses 1 mois et demi de vie, il a pu pour la première fois dormir 7h d'affilé sans hurlement. Cela nous a permis de souffler. Un peu. Le problème n'était pas réglé. Notre famille et amis constatent qu'on est au bout du rouleau. On nous dit qu'il a des coliques, que c'est normal un bébé ça pleure blablabla... Il recrache un peu mais pas tant que ça. 
A deux mois pour la visite et les vaccins, je tape un peu du poing sur la table du médecin traitant. Je suis épuisée, j'en peux plus. J'en peux plus de ce bébé qui pleure sans cesse, j'en peux plus de le voir en souffrance et surtout j'en peux plus de m'occuper de lui. Je reprends même le travail, grâce à une opportunité, plus tôt que la fin de mon congé mat'. 
Il passe une fibroscopie à deux mois et demi. Là, c'est la délivrance, on pose un diagnostique : A. a un reflux gastro-oephosagien interne sévère avec une oesophagite de grade 3 (sur 4), ulcérations de l'oesophage et du pharynx. Déjà un stade avancé du RGO. De plus, comme il recrache peu il ravale le lait déjà très acide et cela le brûle une nouvelle fois en redescendant. 
Il a eu un traitement anti acide (inhibiteur de la pompe à proton), son matelas surélevé et nous avons commencé la diversification à 5 mois pour solidifier son alimentation. J'ai rapidement supprimé le biberon du midi et de 16h, remplacé par un yaourt. 
Alléluia A. est devenu un petit garçon souriant, plus zen, mais toujours nerveux et en mouvement. Il a gardé le traitement jusqu'à ses 1 an. Aujourd'hui, il se plaint de temps en temps d'avoir mal au ventre, peut être qu'il souffre toujours de remontées, pas facile de savoir. 
Notre couple a tenu bon à tout cela mais fatigue, pleurs et culpabilité maternelle sont de véritables obstacles à la bonne entente du couple. Nous sommes solides. Nous sommes un couple très complémentaire mais pas fusionnel. Du coup, on a vécu cela chacun différemment mais ensemble, unis. 
Vous qui passez par là si votre bébé se réveille en hurlant 1h à 2h après avoir bu, ne finit pas bien ses biberons, rejète sa tête en arrière et vous n'arrivez pas à le calmer, il a peut-être un RGO. Je suis pas médecin mais il y a des signes qui ne trompent pas. 
C'est pas rigolo mais cela se soigne très bien. 

jeudi 1 décembre 2016

L'après diabète gesta



Rapellez-vous, il y a quelques mois j'étais en plein tourment avec mon diabète gestationnel. Lorsque j'ai accouché, j'ai arrêté toute surveillance et j'ai pu remanger comme avant. J'ai allaité quelques semaines donc au début, j'ai mangé normalement. J'avais pris au final 4 kilos à la fin de ma grossesse, j'étais affamée et je sentais un peu raplapla. Rentrée à la maison, je me suis pesée, j'avais perdu 3 kilos de plus par rapport au début de grossesse. Super !
Au fil des semaines du congé maternité, j'ai recommencé à manger comme ça avant mon diabète et j'ai repris les 3 kilos perdus. 
J'ai vraiment pas pu résister à quelques m&m's et aux gâteaux. J'étais tellement frustrée pendant la fin de grossesse. 
Depuis un mois, j'ai repris en main mon alimentation grâce à WW et surtout j'ai repris le sport. 
Pour le moment, je n'ai pas perdu de poids mais je me suis remusclée et ça je sais que ça aide pas sur la balance. Le muscle étant plus lourd que le gras. 
De mon diabète gesta, je garde quelques habitudes alimentaires :
- le matin une poignée d'amandes et de noisettes avec un café, ça cale bien et ça fait pas monter la glycémie donc pas de coup de pompe vers 11h
- moins de pain au quotidien
- presque plus de fromage sauf le week end et je privilégie le fromage de chèvre que j'adore
Par contre, je remange des fruits. Je mange une banane et un fruit de saison par jour. 
Idéalement, je voudrais perdre 10 kilos mais déjà si j'en perds 7 ça serait génial. 
Je vais faire ma prise de sang pour contrôler le diabète post accouchement la semaine prochaine. Mais j'ai déjà fais des contrôles avec mon appareil, tout est rentré à l'ordre. 
Ce diabète m'a quand même mis un coup de pied aux fesses. Je considère que si je change pas mes habitudes maintenant à 30 ans, à 60 ans je suis la candidate idéal pour l'AVC, l'hypertension, le cholestérol, l'infarctus et le diabète sans retour possible.
Allez on se motive !



lundi 28 novembre 2016

Wonderwoman, mon organisation.



Nous les femmes, notre quotidien est un défi. Concilier les casquettes de mère, épouse et femme active relève de la schizophrénie. 
Je suis maman de deux enfants (3 ans et 3 mois), je suis une compagne et épouse depuis presque une décennie et je suis femme active. Je suis infirmière depuis 4 ans. Avant il y avait l'école et avant l'école, j'ai fais une licence d'histoire et j'ai fais pas mal de petits boulots. Bref, j'ai l'impression d'être à fond depuis des années et d'autant plus depuis que les enfants sont là. 
J'ai des horaires "atypiques", je suis soit de matin 7h30-15h15, soit de soir 12h30-20h15. Et un week end sur 4 (vrai luxe dans ma profession). J'ai 30 min pour aller à mon travail. 
Selon ces horaires, une vraie organisation familiale est déployée. 
Cas n°1, je suis du matin : mon mari s'occupe des deux enfants, il emmène le grand à l'école puis la petite chez la nounou. Il a la chance de commencer le travail le matin vers 9h. Je récupère le grand à 16h30, comme généralement je fais un peu de rabe au boulot, j'arrive à la maison vers 16h. Et ensuite, la petite chez nounou à 17h. 
Cas n°2, je suis du soir : mon mari emmène le grand à l'école et moi j'emmène la petite chez la nounou en partant vers 11h30. Le soir mon mari récupère le grand à la garderie à 18h20 et la petite chez la nounou vers 18h30. Il gère la soirée avec bain/diner/biberon/coucher. Je rentre à 21h. Une fois par semaine environ je fais un soir/matin. Je rentre à 21h et repart à 7h, je vois pas les enfants sur 36h.

Pour m'en sortir avec ces horaires atypiques, j'essaie de m'organiser au mieux. Quand je suis de soir, je fais du repassage et du ménage le matin. Quand je suis du matin, je récupère mes courses au drive avant de récupérer les enfants. 
Je fais des machines à laver le linge la nuit et je les étends/mets dans le sèche linge à 6h30 quand je me lève pour aller au travail. 
Je remets jamais à demain sinon je vais être débordée et donc découragée. Je repasse le linge au fur et à mesure, je laisse jamais s'entasser sinon je ne le ferais jamais. Quand j'ai que 10 trucs à repasser, je sais que ça va aller vite du coup ça me motive. 
Ca demande une vraie discipline mais qui me correspond tout à fait.

J'essaie de ne jamais penser au boulot à la maison. Quand je passe le pont (de saint nazaire), je reconnecte avec la maison. Quand je suis au boulot, je ne pense pas à la maison non plus. 

Je me suis remise au sport récemment. Pour pouvoir faire du sport sans impacter sur l'organisation familiale, je fais du sport très tôt le matin. Je me lève à 6h pour aller courir. Du coup, pour pouvoir tenir le rythme, je me couche tôt. 

Vous pourriez croire que ma vie n'est pas très fun comme ça mais je pense que c'est la clé d'un bon équilibre. Une bonne organisation solide. 

Et vous comment ça roule à la maison? 

jeudi 24 novembre 2016

Alors la reprise?

J'ai fais deux jours de travail. Pour le moment, je patauge un peu. Trois nouveaux résidents, deux autres que je connaissais peu car admis quand je suis partie. Du coup, pas mal de changements sur ma maison de référence. Je cherche aussi un peu dans l'infirmerie car on avait eu juste avant que je parte des nouveaux meubles et du coup les filles ont rangés le matériel.
Certains résidents étaient contents de me voir, ça fait plaisir.
Toujours autant d'histoires rocambolesques. Ils ne se sont pas ennuyés !
Pas mal de paperasses à mettre à jour car je suis un peu (beaucoup) maniaque sur la tenue des dossiers.
Y a plus qu'à ! Au boulot.


lundi 21 novembre 2016

Reprise du travail demain


Demain je reprends le chemin du travail après presque 7 mois d'absence. J'ai l'impression d'avoir bien profité de ma poulette. Je suis partagée entre l'envie de reprendre car j'aime foncièrement mon travail et l'angoisse de me sentir dépassée dans l'organisation avec les deux loulous et la maison.
Déjà j'ai fais une concession, je reprends à 80%. Au début, je ne voulais pas pendre de temps partiel car j'avais peur que financièrement on ne s'en sorte pas. J'ai fais quelques calculs et ça devrait le faire. Pour le moment, j'ai pris que 6 mois de temps partiel. Je pourrais prolonger d'un an et demi. 
J'ai hâte de retrouver mes collègues, les équipes et les résidents. Je sais qu'il y a pas mal de changements et de nouvelles têtes. 
Dans mon métier, la confiance envers l'infirmière est primordial. Donc dans un premier temps, il va falloir que les résidents me fassent confiance et que j'apprenne leurs habitudes, tolérances et limites. Quand on travaille dans le milieu de la psychiatrie, on a une phase d'adaptation de nous envers eux mais aussi d'eux envers nous. C'est ça de travailler avec l'humain. C'est riche et tous les jours nouveau. 
Allez motivée ! 💪🏻💪🏻